La Milice Céleste constitue l’armée permanente des Cieux. Elle est composée principalement de puissances, mais rassemble aussi des membres de nombreux autres chœurs élohien, séraphins, vertus, dominations, principautés, ophanim et même quelques archanges qui la dirigent. Sa mission fondamentale est de défendre la Création contre les démons issus de l’Abysse, mais aussi de maintenir l’ordre à l’intérieur des royaumes et de garantir l’application des édits des archanges.

Fonctions de la Milice Céleste

La Milice Céleste n’est pas seulement une armée de terrain : elle joue avant tout un rôle d’unification logistique et organisationnelle entre les différentes milices des royaumes. Chaque royaume entretient ses propres bastions et flottes, mais la Milice assure une cohérence inter-séraphique :

• Grades et hiérarchie unifiés : quelle que soit leur origine, les miliciens se retrouvent sous une structure identique. Un command’aile de Hod a le même statut qu’un command’aile de Tiphéreth ou de Guebourah, ce qui facilite la coordination.
• Transferts de troupes et de ressources : la Milice organise la rotation des unités entre les fronts, redistribue les renforts, et gère l’approvisionnement en armes, vivres, soins et vaisseaux.
• Opérations inter-royaumes : lorsqu’une croisade est lancée ou lorsqu’un bastion est menacé, la Milice est l’organe qui planifie les stratégies globales, répartit les contingents, et harmonise les doctrines de combat.

Le Front de l’Abysse

La Milice trouve sa raison d’être dans la guerre contre les démons, menée sur les lignes de l’Abysse. Ces fronts ne concernent pas un seul royaume, mais mobilisent l’ensemble des Cieux. À Madim, capitale fortifiée de Guebourah, des troupes venues de Hod, Netzach ou Binah combattent côte à côte, intégrées dans des régiments mixtes sous commandement unifié. Sans cette coordination, les royaumes, isolés, s’effondreraient les uns après les autres.

Les négociations de renforts

La Milice est aussi un acteur diplomatique et politique. Les royaumes doivent régulièrement négocier l’envoi de leurs chorales vers les fronts les plus dangereux. Ces discussions sont houleuses : certains archanges cherchent à conserver leurs meilleures troupes, d’autres rechignent à sacrifier leurs peupl’ailes. La Milice sert d’intermédiaire, organisant des forums militaires inter-royaumes, fixant les quotas de renforts et arbitrant les litiges. 

Lien avec la logistique céleste

Enfin, la Milice est une colonne vertébrale de la logistique céleste. Ses flottes assurent la sécurité des routes interstellaires, notamment celles empruntées par les âmes en pèlerinage vers le Palais d’Argent ou Guebourah. Elle gère aussi les arsenaux communs, où sont fabriquées et distribuées les armes infusées de feu sacré, indispensables pour lutter contre les dévoreurs. Les vertus administratives de la Chapelle et les chérubins de l’Institut collaborent étroitement avec elle, mais la Milice garde toujours l’autorité finale sur la distribution des ressources.

Ainsi, la Milice n’est pas seulement une force armée : elle est l’infrastructure invisible qui relie les royaumes dans leur effort de guerre permanent. Sa double fonction, militaire et diplomatique, en fait une institution incontournable des Cieux, autant crainte que respectée.

Les grandes branches de la Milice Céleste

La Milice n’est pas un bloc monolithique : elle se divise en branches fonctionnelles qui assurent chacune un aspect vital de la guerre céleste. Ces branches coopèrent en permanence, sous l’autorité des command’aile et des archanges-généraux.

La Flotte Céleste

La Flotte incarne la puissance de projection de la Milice. Constituée de vaisseaux de guerre (pulsars, singulars, stars), elle sillonne les routes cosmiques, escortant les pèlerinages et protégeant les portails interdimensionnels.

Les Garnisons et Bastions

Présentes dans chaque royaume, elles constituent le maillage défensif de la Création.

• Bastions frontaliers (comme Madim à Guebourah) : véritables citadelles assiégées en permanence par les démons.
• Garnisons intérieures : assurent l’ordre public, répriment les révoltes, et protègent les sanctuaires archangéliques.
• Chacune est une forteresse autonome, reliée logistiquement à la Flotte.

La Logistique et l’Intendance

Véritable colonne vertébrale de la Milice, cette branche gère :

• le ravitaillement en armes, nourriture, ichor et équipements,
• le transport des troupes entre royaumes,
• les réparations des vaisseaux et forteresses,
• les soins médicaux (en collaboration avec la Chapelle des vertus).

Les vertus administratives y jouent un rôle central, épaulées par les chérubins de l’Institut et les dominations gestionnaires.

Les Croisades et Opérations extérieures

Cette branche planifie les campagnes militaires à grande échelle. Elle définit les stratégies inter-royaumes, désigne les command’aile responsables et organise les rotations de troupes.

• Croisades contre l’Abysse,
• Contre-offensives dans les mondes tombés,
• Missions spéciales (exfiltrations, neutralisation de nids démoniaques, sécurisation de routes cosmiques).

La Justice militaire et la Discipline

• Aussi redoutée que nécessaire, cette branche veille à maintenir l’ordre au sein des rangs.
• Tribunaux militaires présidés par des dominations et séraphins-inquisiteurs.
• Application stricte des peines : pénitence, dégradation, exécution publique.
• Infiltration dans les clubs, trafics et réseaux clandestins, pour débusquer déserteurs et corrompus.

L’Enseignement et la Formation

La Milice entretient ses propres académies militaires, où sont formés les officiers et les spécialistes :

• Écoles de stratégie (pour les command’ailes),
• Centres d’entraînement au combat rapproché (pour les puissances et séraphins),
• Académies logistiques (où les vertus et chérubins étudient la guerre des ressources).
• Ces institutions complètent l’enseignement dispensé par le Ministère et la Chapelle.

Une institution tentaculaire

Ces six branches, bien que distinctes, sont unies par un commandement centralisé et une hiérarchie unique. La Milice se manifeste ainsi comme une machine de guerre totale, capable de mobiliser à la fois la force brute, l’organisation logistique, la discipline intérieure et la stratégie cosmique.

Instances dirigeantes de la Milice Céleste

Au sommet de la hiérarchie militaire se trouve le Conseil des Génér’ailes, organe dirigeant de la Milice Céleste. Cette assemblée réunit les plus hauts gradés, garants de l’unité et de la cohérence des forces armées à travers tous les royaumes.

Le Conseil des Génér’ailes

Le Conseil se compose de deux grands collèges :

Les Génér’ailes des royaumes : chaque royaume majeur (Hod, Guebourah, Netzach, Tiphéreth, etc.) délègue à la Milice son chef militaire suprême, souvent un command’aile d’exception ou une domination promue au rang de généralissime. Ces représentants assurent la voix de leur royaume dans les décisions militaires inter-séraphiques.

Les Génér’ailes des branches fonctionnelles : issus des grandes branches de la Milice (Flotte Céleste, Logistique, Croisades, Justice Militaire, Enseignement), ces généraux incarnent la spécialisation et l’expertise technique. Leur rôle est de garantir que la planification prenne en compte tous les aspects de la guerre : stratégie, ressources, discipline, et formation.

Missions du Conseil

Le Conseil des Génér’ailes ne se contente pas d’une fonction symbolique. Il possède une véritable autorité opérationnelle :

• Coordination des fronts : le Conseil définit les priorités militaires (quelles zones de l’Abysse renforcer, quels bastions évacuer, quelles routes interstellaires sécuriser).
• Arbitrage des renforts : c’est lui qui tranche les litiges entre royaumes lorsque ceux-ci rechignent à fournir leurs contingents.
• Harmonisation doctrinale : sous son impulsion, les grades, uniformes, procédures de combat et logistiques sont unifiés dans toute la Milice, évitant le chaos entre les contingents d’origines diverses.
• Lien avec les Archanges : bien que placé sous l’autorité suprême des princes archanges, le Conseil jouit d’une autonomie considérable. Dans les faits, les archanges entérinent ou infléchissent les décisions prises par les Génér’ailes, mais ne peuvent s’en passer : sans cette instance, aucune croisade ne pourrait être organisée.

Le Haut Commandement Permanent

Au quotidien, un Secrétariat de Guerre, constitué de vertus administratives, de dominations stratèges et d’ophanim scruteurs, assiste le Conseil. Il compile les rapports des fronts, transmet les ordres, et surveille les flux logistiques. Cette administration centrale, souvent comparée à une véritable ruche bureaucratique, siège généralement à Guebourah, où se trouve la Forteresse des Cieux.

Culture et rivalités

Le Conseil des Génér’ailes est réputé pour ses débats houleux. Chaque royaume cherche à protéger ses propres chorales, et chaque branche défend ses priorités (les logistiques accusant les flottes de gaspiller les ressources, les flottes reprochant aux garnisons de ne pas assez s’exposer, etc.). Ces rivalités sont vives mais nécessaires : elles obligent le Conseil à trouver un équilibre entre efficacité militaire et compromis politiques.

Les chœurs dans la Milice Céleste

La Milice Céleste rassemble des élohim issus de presque tous les chœurs, chacun y apportant ses compétences particulières. Bien que les puissances en constituent la colonne vertébrale, tous les chœurs jouent un rôle indispensable à l’équilibre de l’institution.

Les Séraphins

Prêtres-guerriers de feu sacré, les séraphins sont à la fois combattants redoutables et guides spirituels. Sur le champ de bataille, els purifient les ténèbres par leurs flammes et galvanisent les troupes par des sermons brûlants. Leur double rôle, martial et mystique, leur confère une aura sacrée : les miliciens voient en eux des modèles de ferveur et de courage.

Les Chérubins

Techniciens et ingénieurs de la guerre, les chérubins participent activement aux combats mais se distinguent surtout par leur maîtrise de l’équipement. Ce sont eux qui entretiennent les armures, calibrent les blasters luminiques, programment les vaisseaux et développent les armes nouvelles. Sans eux, aucune flotte, aucune garnison ne pourrait tenir face aux hordes.

Les Ophanim

Éclaireurs et maîtres des réseaux, les ophanim surveillent les routes cosmiques, interceptent les communications démoniaques et coordonnent la transmission d’informations. Leur tissage spatio-temporel leur permet de prévoir les mouvements ennemis et d’orienter les troupes. Dans les bastions comme dans les flottes, els sont les yeux et les nerfs de la Milice.

Les Puissances

La Milice est avant tout l’armée des puissances. Guerriers nés, elles forment l’essentiel de l’infanterie et des régiments de choc. Leur discipline implacable, leurs halos de fer et leur force brute en font la véritable chair et le sang de la guerre. Les puissances incarnent le sacrifice collectif de la Milice, mourant par millions dans les fronts de l’Abysse.

Les Dominations

Nombreuses elles aussi dans la Milice, les dominations remplissent une double fonction. D’un côté, elles se battent comme officiers ou commandants intermédiaires, leur voix prophétique guidant les régiments. De l’autre, elles participent à l’administration et à la stratégie militaire : planification des opérations, arbitrage des ressources, justice disciplinaire. Leur influence structurelle est immense.

Les Vertus

Les vertus assurent les soins et la logistique. Médecins, infirmiers, administrateurs et intendants, elles se trouvent partout dans les bastions et les flottes. Ce sont elles qui pansent les plaies, gèrent les stocks, organisent le ravitaillement et soutiennent moralement les blessés. Sans elles, la machine de guerre s’effondrerait.

Les Principautés

Chanteurs, artistes et orateurs, les principautés galvanisent les troupes par leurs hymnes et leurs récits héroïques. Leurs spectacles, souvent donnés avant ou après les batailles, insufflent courage et détermination. Dans le tumulte du front, elles jouent aussi le rôle d’agitateurs d’espérance, transformant la peur en exaltation.

Les Archanges

En tant que souverains, les archanges sont les employeurs et commanditaires de la Milice. Els ordonnent les croisades, négocient les alliances et définissent les objectifs globaux. Certains prennent eux-mêmes les armes, menant leurs troupes au combat, mais le plus souvent, els se tiennent en arrière-plan, incarnant l’autorité suprême qui justifie et finance la guerre.

Les Anges

Seul le chœur des anges est absent de la Milice. Leur rôle, lié à l’accompagnement des âmes et à la maturation spirituelle de la Création, les maintient volontairement en marge du conflit. Leur absence illustre la division entre les chœurs voués à la guerre et ceux voués au salut.

Relations avec les autres institutions élohiennes

La Milice Céleste, en tant qu’armée inter-royaumes, ne fonctionne pas en vase clos. Sa puissance repose sur un réseau complexe de relations avec les grandes institutions des élohim, relations marquées par autant de dépendances que de rivalités.

L’Ecclésia

Les séraphins de l’Ecclésia sont les plus proches alliés spirituels de la Milice : els nourrissent les troupes par leur ferveur religieuse et légitiment la guerre comme croisade sacrée. Mais cette proximité est source de tensions. Là où les séraphins exaltent la passion et le feu, les puissances, colonne vertébrale de la Milice, incarnent la froideur, la discipline et la sévérité. De cette opposition naît une lutte d’influence permanente : l’Ecclésia veut transformer les miliciens en zélotes, tandis que les officiers de la Milice tentent de les maintenir dans une rigueur glaciale.

L’Institut des Chérubins

La Milice est extrêmement dépendante de l’Institut. Les chérubins fournissent et entretiennent les armes, vaisseaux, armures et systèmes informatiques. Els réparent les forteresses assiégées et programment les flottes. Sans l’Institut, la machine de guerre s’arrêterait. Cette dépendance technique donne aux chérubins un poids immense dans les décisions militaires, même si la Milice tend à minimiser publiquement leur rôle pour préserver son image de force brute autonome.

La Vigie des Ophanim

Autre dépendance vitale : les ophanim de la Vigie. Maîtres des réseaux, de la surveillance et des éclaireurs interstellaires, els garantissent que les armées de la Milice sachent où frapper et quand se déplacer. La moindre opération repose sur leurs prévisions spatio-temporelles. Cependant, les puissances voient souvent les ophanim comme des filous manipulateurs, trop enclins à jouer de l’information pour leur propre profit. Malgré cette méfiance, la Vigie reste incontournable.

Le Ministère des Dominations

Les relations sont complexes avec le Ministère. D’un côté, les dominations sont nombreux dans la Milice et occupent des postes clefs dans la stratégie, l’administration et la discipline. De l’autre, la mémoire des oracles guerriers du passé, des dominations ayant tenté d’imposer leur vision prophétique aux armées, a laissé une trace de méfiance. Les officiers de la Milice craignent toujours que les ministériels cherchent à détourner les forces militaires pour servir leurs prédictions ou leurs intrigues politiques.

La Chapelle des Vertus

La dépendance est là aussi évidente : les vertus soignent les blessés, gèrent la logistique, et assurent l’approvisionnement en potions, talismans et thaumaturgies. Sans elles, les campagnes militaires seraient intenables. Mais cette dépendance nourrit un certain ressentiment : les puissances accusent souvent la Chapelle de négliger leur confort et de limiter l’accès aux soins, préférant concentrer ses ressources sur les thaumaturgies de masse. La contrebande et le marché noir prospèrent dans les bastions, signe de cette tension.

La Guilde des Architectes

Bien qu’elle soit centrée sur les anges et le façonnement des âmes, la Guilde des Architectes demeure l’un des piliers de la société élohienne et un commanditaire indirect de la Milice. En inscrivant la guerre contre les démons dans le Grand Dessein, elle confère une légitimité supérieure à l’effort militaire. La Milice agit ainsi comme l’exécutrice armée de cette vision cosmique.

Les archanges, souverains des royaumes, sont les véritables employeurs de la Milice. Ce sont eux qui commandent, financent et négocient l’envoi des troupes. Certains archanges, notamment ceux de Guebourah, n’hésitent pas à prendre les armes et à diriger directement leurs milices. D’autres préfèrent déléguer, transformant la Milice en un outil de leur autorité. Dans tous les cas, la Milice dépend des archanges pour sa raison d’être : sans leur commandement, aucune croisade ne peut être proclamée.

Frise chronologique – Histoire de la Milice Céleste

Cycle 2800 – Les Saints Génér’ailes

Origine : L’Ordre des Astres engendre les Fitzord, enfants puissances destinés à protéger ses œuvres.

Épreuve initiatique : Le Psychopompe disperse les jeunes Fitzord dans les royaumes célestes, seuls les plus résistants survivent.

Résultat : Ces survivants deviennent des guerriers exceptionnels et fondent leurs propres armées.

Cycle 3000 – Première fondation : Création de la Milice Céleste

Contexte : Les fronts de l’Abysse sont isolés, les communications par trônes insuffisantes.

Action : Les six Saints Génér’ailes unifient leurs forces et harmonisent les grades.

Composition : Majorité de Puissances, appuyées par Dominations, Trônes, Séraphins, Chérubins et Principautés.

Infrastructure : Développement du réseau de communication militaire privé basé sur le réseau EL.

Innovation : Création des Commémorateurs, archivistes et gardiens des exploits militaires.

Royaumes protégés :

• Milice de la Forteresse (Guebourah)
• Milice du Cœur (Tiphéreth)
• Milice des Étoiles (Hessed)
• Milice de la Mère (Binah)
• Milice du Père (Chokmah)
• Milice de la Flamme Endiablée (Kether)

Cycle 8000 – Deuxième fondation : Réforme du Codex de la Milice

Contexte : La Seconde Brisure décime la Milice Céleste, laissant les royaumes vulnérables.

Réforme : Sandalphon le Primogène impose à tous les royaumes inférieurs de posséder leur propre milice permanente.

Codex de la Milice : Ensemble de lois régissant l’entraînement, la discipline et la coopération inter-royaumes.

Nouvelles milices :

• Milice de la Gloire (Hod)
• Milice de la Victoire (Netzach)
• Milice des Songes (Yesod)
• Milice des Nids (Malkouth)

Cycle 9000 – Troisième fondation : Milices d’initiative

Contexte : Le Far-Tikkun avance, chaque grande puissance céleste fonde sa propre force armée pour défendre ses intérêts.

Nouvelles milices :

• Milice des Croisés (Sandalphon) : Croisades pour retrouver et sécuriser les mondes-fertiles perdus.
• Milice de la Vengeance (Satanachia) : Traque et anéantissement des hordes démoniaques restantes.

Impact global

La Milice Céleste passe d’une structure centralisée et limitée (cycle 3000) à un réseau militaire inter-royaumes vaste et spécialisé (cycle 9000).

Son évolution reflète l’adaptation constante des Cieux face à l’Abysse, la montée en puissance des Fitz et la professionnalisation des chorales militantes.

Elle est devenue à la fois un pilier militaire, une institution culturelle et un symbole d’unité céleste.

Codex de la Milice Céleste

Organisation réglementaire

Les milices doivent au total composer au minimum 10% de la population élohienne de leur royaume. 
Dans l’idéal, 10% de leurs troupes doivent être constituées de vétérans de la Seconde Brisure, dotés des meilleurs équipements, chargés de combattre, mais aussi d’inspirer les nouvelles générations de puissances, leur montrant un exemple de discipline, obéissance, courage et vertu. 

40% des troupes sont généralistes et composent la force de combat principale. Elles constituent l'épine dorsale des chorales miliciennes. Els sont équipées d'un mélange de pistolets, d'armes spéciales (comme les pistolets à plasma, les fondeurs luminiques ou les lance-flammes) et d'armes lourdes (comme les lance-missiles ou les pistolets lourds). Ces chorales peuvent remplir un large éventail de rôles : engager des combats rapprochés ou à distance, tenir des objectifs, fournir des tirs de couverture, etc. 

40% sont des troupes spécialisées qui permettent aux milices de s’adapter à tout type de situations de combat. Dont :

20% de réserve tactique, qui sert de force de réserve flexible qui peut être déployée pour renforcer les lignes de front, maintenir des objectifs ou s'adapter aux conditions changeantes du champ de bataille. Ces chorales peuvent être affectées à divers rôles en fonction des besoins du champ de bataille, notamment détenir des points stratégiques, assurer un tir de couverture et combler les lacunes de la ligne de front. Elles sont équipées d'un mélange d’armes standards et d'armes spéciales (comme les canons à plasma ou les fondeurs luminiques) et d'armes lourdes (comme les lance-missiles ou les fusils lourds), ces chorales peuvent gérer un large éventail de situations de combat.

10% de troupes d’assaut : spécialisées dans le combat rapproché et les assauts rapides, montés sur des véhicules. Leur objectif est de briser les lignes démoniaques, perturber leurs formations et capturer des positions clés dans des batailles rapides et dynamiques. Armés d'épées luminiques, d'armes puissantes et de pistolets, les combattants des troupes d’assaut sont mortels en combat au corps à corps, capables de submerger les positions ennemies par leur force et leur agression.

10% de troupes d’artillerie lourde : équipées d’armements massifs fournissant une puissance de feu cruciale à longue portée, ciblant les démons majeurs et leurs fortifications. Les troupes d’artillerie lourde peuvent lancer des tirs de suppression pour protéger les troupes qui avancent et neutraliser des cibles de grande valeur. Elles sont équipées d'armes comme des canons laser, des pistolets lourds, des lance-missiles, des canons à plasma et des fondeurs luminiques. Elles peuvent ainsi engager et détruire à distance des menaces lourdement blindées de chitine démoniaque. Cette puissance de feu importante permet une guerre de siège et les opérations défensives, où elles peuvent fortifier des positions et repousser les assauts ennemis.

Ces troupes spécialisées sont conçues pour offrir de la flexibilité et du renfort aux chorales généralistes. Elles peuvent être déployés en totalité ou en partie pour renforcer les principales forces combattantes, répondre aux menaces émergentes et garantir une efficacité de combat durable. Ces troupes de réserve suivent une formation rigoureuse pour maintenir leurs compétences spécialisées. Elles sont toujours prêtes à être appelés à soutenir leurs frères puissances dans n'importe quel scénario de combat, garantissant ainsi que leur milice puisse répondre efficacement à n'importe quelle situation. Au fil du temps, les puissances des chorales spécialisées peuvent évoluer vers les chorales généralistes, acquérant davantage d'expérience et perfectionnant leurs compétences avant de potentiellement passer chez les vétérans. 

Enfin, 10% des milices doivent être composées de troupes en cours de formation. Elles reçoivent un entrainement théorique et pratique, s’engageant très vite sur des vraies situations de combat. 
Logistique réglementaire

Une règle s’impose à la Milice Céleste, celle de l’autosuffisance de chacune des milices qui la composent. Les milices doivent avoir des quartiers généraux dans toutes les cités élohiennes, qui servent de bases de recrutement et de logistique. Elles doivent posséder leurs propres forges et flottes, ce qui leur permet de produire et d'entretenir leur équipement de guerre de manière indépendante.

Les ressources doivent être utilisées efficacement, en veillant à ce que l'équipement, les munitions et les fournitures soient entretenus et pas gaspillées. Les troupes doivent être capables de réparer leur équipement sur le champs de bataille pour soutenir des opérations à long terme sans dépendre fortement d'un soutien externe.

Formation réglementaire 

Les puissances suivent une formation constante pour perfectionner leurs compétences, notamment des exercices de tir réel, des batailles simulées et des exercices de combat au corps à corps. Chaque combattant reçoit une formation spécialisée basée sur son rôle au sein de sa chorale, garantissant la maîtrise de ses tâches spécifiques.

Les combattants doivent adhérer à un code de conduite strict, mettant l'accent sur l'honneur, le devoir et la loyauté. Els sont formés à la résilience mentale et spirituelle pour résister aux horreurs de la guerre et maintenir leur efficacité au combat.